Norda a imaginé une chaussure de sentier qui va enfin répondre à la demande des traileurs en quête d’un produit local, durable et performant. Bienvenue dans la nouvelle ère des boutique running shoes.
Pour être parfaitement francs, on n’avait pas prévu vendre de chaussures dans un avenir rapproché quand on a ouvert le café. Jusqu’à ce qu’on découvre Norda : un chausseur québécois, superbement novateur, proposant un produit aux nombreuses vertus, à commencer par sa durabilité.
On fait le tour de la chose en répondant à toutes les questions qu’on a nous-mêmes posées quand on a découvert l’entreprise.
Elles viennent d’où, ces chaussures?
D’une toute nouvelle compagnie qui s’appelle Norda (pour nord, en latin), fondée par une gang de Montréalais qui ont mis en commun leurs forces pour créer un produit révolutionnaire. Soit des décennies d’expérience dans la fabrication de chaussures, le design et le marketing.
À part que la compagnie est basée ici, qu’est-ce qu’elles ont de si spécial?
Elles sont conçues pour la haute performance et pour être très durables. «La plupart des chaussures de trail se décomposent littéralement après 300 ou 400 km. Les nôtres peuvent durer bien au-delà de ça», assure Nick Martire, un des cofondateurs de la marque.
Quel est leur secret?
Ça commence avec l’utilisation d’un matériau incroyablement résistant : le Dyneema. Il s’agit de la fibre la plus légère et la plus résistante. Elle l’est 14 fois plus que l’acier! Donc elle résiste aux abrasions, plutôt courantes dans les sentiers. Elle laisse passer l’air, et elle est aussi résistante aux rayons UV, ce qui contribue à sa durabilité.
Côté performance, qu’est-ce qui les distingue?
Beaucoup de choses! Ça commence avec le confort général du soulier. Puis il y a sa stabilité. Malgré ce que peut laisser croire son allure, le pied est plus près du sol qu’il n’y paraît. L’élément distinctif : l’alliage d’une semelle intercalaire (à l’intérieur, là où le pied prend appui) de très haute qualité et d’une semelle extérieure extrêmement flexible et adhérente, toutes deux produites par la légendaire compagnie italienne Vibram. «La semelle intercalaire est souvent un élément négligé, expose Nick Martire. Celle-ci nous coûte trois fois plus cher que celles qu’utilisent les autres compagnies.» Sinon, le design de la semelle leur est totalement exclusif. «Les moules nous appartiennent», insiste Nick.
Et ça en vaut vraiment le prix?
On pense que oui. Dès les premières foulées, on devine qu’on vient d’enfiler un produit qui se distingue en tout point de ses concurrents. Et ne serait-ce que par sa durabilité, son coût est amplement justifié.
«Essayez-les, vous serez convaincus», suggère Willa Martire, l’épouse de Nick qui fait partie du quatuor de fondateurs. C’est aussi ce qu’on croit.
En plus, on aime l’idée de créateurs d’ici qui, comme dans la plupart des milieux d’affaires, défient l’ordre établi par les grandes marques en proposant des produits de type «boutique». Ça signifie qu’ils sont plus artisanaux dans l’approche, donc plus près des besoins des utilisateurs, et que ces entrepreneurs sont prêts à mettre l’argent sur la qualité du produit plutôt que dans leurs poches.
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