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Rencontre avec le fondateur de l’entreprise danoise DOXA : John Hansen

Rencontre avec le fondateur de l’entreprise danoise DOXA :  John Hansen
DOXA bouscule la mode de la course à pied de toutes les bonnes manières. Rencontre avec l’inspirant fondateur de l’entreprise danoise qui expose les valeurs qu’elle incarne.
John Hansen est né dans le Danemark rural où il a commencé la course à pied à 10 ans. Rapidement, il se découvre un talent pour la chose et gagne des compétitions dans son groupe d’âge. Il se joint à un club athlétique local à 12 ans et s’y entraine à fond. De 15 à 20 ans, il compétitionne sous la bannière de différents clubs danois, remporte un lot de médailles sur la scène nationale, mais à 21 ans, il doit cesser pour cause de blessure inguérissable.
 
Trois décennies après sa première course à la campagne, John vit à Copenhague d’où il dirige DOXA, une entreprise de vêtements de course à pied qu’il a fondée et qu’il conçoit comme une option innovante et éthique aux géants du vêtement de sport.
 
John, avec une entreprise et des enfants, cours-tu toujours autant qu’avant?
En gros, je cours au moins 3 fois par semaine, et si les astres s’alignent favorablement, 5 ou 6 fois. Mais comme tu le dis, avec la famille et DOXA, c’est parfois difficile de trouver le temps. J’adore courir dans la nature, en particulier sur les chemins de gravier fin. Comme j’habite au centre de Copenhague, je dois courir assez loin pour atteindre ces parcours. Je cours donc très tôt pour que ce soit envisageable avec mon agenda chargé. Entre 5 et 6 h du matin, la ville s’éveille doucement. On rencontre peu de gens, la plupart faisant une marche matinale ou promenant leur chien. Les gens sont souvent plus polis et aimables à cette heure-là. On se salue et on se souhaite une bonne journée. Cette ambiance me met dans une superbe humeur.
 
Fais-tu toujours de la compétition?
Oui, mais je vise plutôt des longues distances, comme des demi-marathons et des marathons. Ce sont des distances pour lesquelles je parviens encore à améliorer mes temps, donc ça m’encourage à continuer.
 
Est-ce que la course à pied t’a offert une perspective particulière sur l’existence?
Quand tu es adolescent, tu te cherches. Tu es en quête d’identité, de sens, tu te demandes ce qui pourrait t’intéresser comme travail, comme études. Pour moi, dans tout ce tumulte de pensées, la course s’est révélée un espace sécuritaire, en marge de ces incertitudes. Elle m’a donné confiance en moi et la force d’envisager l’avenir avec optimisme. Je savais que j’étais bon à quelque chose. Peut-être pas le meilleur. Mais j’étais bon et je trouvais du plaisir à devenir sans cesse meilleur.
 
Comme adulte, la course est devenue plusieurs choses. C’est un refuge. C’est aussi un moment où je mets mes pensées en ordre. Ça fait partie d’une discipline générale de vie, pour laquelle je dois remercier ma mère qui me disait que si je ne m’entrainais pas, je ne pourrais pas participer aux compétitions. Pour moi, donc, courir est un peu un entrainement mental. Je suis pas mal seul dans DOXA, je dois être très organisé, en contrôle. La course me permet de me remettre les idées en place pour être plus efficace.
 
Quelle est la philosophie derrière la création de DOXA?
À priori, il n’y en a pas. Je voulais simplement joindre ma passion pour la course et mon métier dans la mode. Mais bon, j’ai quand même quelques idées fortes qui me guident.
 
Je souhaite que DOXA soit la meilleure option aux vêtements de course de marques établies.
 
À chaque saison, je fais de la recherche pour trouver les tissus les plus intéressants et novateurs; je m’approvisionne en Italie la plupart du temps, sinon ailleurs en Europe. 
 
Je crois aussi à une mode durable : comme coureur, je trouve important que nous puissions continuer de respirer de l’air pur, d’aller en forêt et de profiter de la nature. Depuis mes débuts, j’utilise des tissus qui sont composés en partie de bouteilles de plastique recyclées ou de filets de pêche abandonnés dans l’océan. Désormais, 60% de mes tissus sont en partie faits de plastique recyclé. Depuis l’an dernier, je produis aussi des t-shirts faits de coton biologique certifié.
 
C’est aussi important pour moi que DOXA contribue à faire quelque chose de plus grand que de simplement fabriquer des vêtements. Quand j’ai découvert l’école Kenswed Academy, qui permet aux jeunes coureurs kényans de se développer, j’ai tout de suite adopté ce projet. Chaque année, les vêtements que je ne vends pas leur sont donnés.
 
Si j’ai un seul morceau DOXA à me procurer pour débuter, lequel me suggères-tu?
J’irais avec un chandail de course. Sans doute le Troy Tee : son design est de style classique, mais athlétique, il est fabriqué en mesh recyclé qui vient d’Italie et est généralement orné d’un design graphique qui change au fil des saisons.
 
Sinon, quel est ton plus beau souvenir de course?
Oh, il y en a tellement! C’est sûr que celles où j’ai remporté des médailles de championnats nationaux sont gravées dans ma mémoire. Mais un marathon, c’est tellement long, et les sentiments qui t’habitent au fil de ce genre d’épreuve relèvent d’un autre genre d’expérience... S’il faut choisir un événement, je dirais le marathon de Francfort, en 2015. J’étais dans une forme superbe et je venais de faire mon meilleur temps au demi de Copenhague. L’objectif était clair : faire aussi mon meilleur temps de marathon. Ma copine, qui était enceinte, m’accompagnait. Tout s’est super bien déroulé et j’ai même réussi à augmenter la vitesse dans le dernier kilomètre. Le truc, c’est qu’à Francfort, l’arrivée est inoubliable : tu arrives dans un grand édifice, sur un tapis rouge, avec des boules miroirs au plafond et de la musique disco qui joue à fond. Mon meilleur temps, cette arrivée, ma copine enceinte : tout ça concordait pour en faire un souvenir impérissable.
 
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Ce portrait d’un des fournisseurs de Faux Mouvement fait partie d’une série de reportages destinés à mieux vous faire connaitre nos partenaires, leur vision et leurs produits. En les lisant, vous comprendrez rapidement pourquoi nous les avons choisis.