Satisfy Running est né d’une obsession de son fondateur pour la course à pied. Mais aussi du désir de Brice Partouche de se retrouver dans une collection plus éthique et éclatée que ce que proposent les grands fabricants de vêtements de sport. Portrait d’un rockeur et artisan de la mode en coureur de fond, seconde partie.
« Pour moi, la course à pied est une activité méditative », explique Brice Partouche, fondateur de la marque de vêtements Satisfy. Le Parisien d’origine grenobloise aime les longues sorties, sans montre ni cell. « J’aime l’idée de me mettre un peu en danger, de partir sans savoir où je vais ni pour combien de temps exactement. »
Disciple punk hardcore, Brice est « presque toujours » straight edge, dit-il. Il ne boit pas, ne fume pas, ne prend aucune drogue et il est végétalien. « Je suis en très bonne forme, donc la course, j’ai tout de suite trouvé ça assez facile. »
Initié au sport par sa copine de l’époque, il devient vite accro aux décharges d’endorphines (une drogue permise chez lui!) que déclenche la pratique sportive, et s’éprend de cette activité dans laquelle il s’engage à fond. « Je cours quatre ou cinq fois par semaine. J’aime bien faire de longues sorties le week-end. Autour de 12 km. J’aime le travail cérébral que les longues distances nécessitent pour bien gérer ton énergie. Je suis moins obsédé qu’avant par mon pace. Donc je me blesse moins, aussi, je cours plus intelligemment. »
Investir dans des principes
« Pour moi, la course à pied est une activité méditative », explique Brice Partouche, fondateur de la marque de vêtements Satisfy. Le Parisien d’origine grenobloise aime les longues sorties, sans montre ni cell. « J’aime l’idée de me mettre un peu en danger, de partir sans savoir où je vais ni pour combien de temps exactement. »
Disciple punk hardcore, Brice est « presque toujours » straight edge, dit-il. Il ne boit pas, ne fume pas, ne prend aucune drogue et il est végétalien. « Je suis en très bonne forme, donc la course, j’ai tout de suite trouvé ça assez facile. »
Initié au sport par sa copine de l’époque, il devient vite accro aux décharges d’endorphines (une drogue permise chez lui!) que déclenche la pratique sportive, et s’éprend de cette activité dans laquelle il s’engage à fond. « Je cours quatre ou cinq fois par semaine. J’aime bien faire de longues sorties le week-end. Autour de 12 km. J’aime le travail cérébral que les longues distances nécessitent pour bien gérer ton énergie. Je suis moins obsédé qu’avant par mon pace. Donc je me blesse moins, aussi, je cours plus intelligemment. »
Investir dans des principes
Satisfy Running naît donc d’une passion. Voire d’une obsession pour la course. Mais aussi du désir de concevoir une collection de vêtements qui répond à ses goûts personnels de même qu’à ses principes éthiques : il veut mettre de l’avant un commerce équitable qui soit le moins dommageable possible pour l’environnement.
« On utilise des matériaux qu’on développe nous-mêmes, ou qui viennent quand même de France, ou d’Italie. Nos coûts de tissus sont donc très élevés, et on fabrique dans de superbes usines au Portugal. »
Brice qualifie les matériaux qu’il emploie de tissus soyeux qu’on oublie au moment de courir, afin que le vêtement ne soit jamais une distraction. Pour les shorts, par exemple, tout a été pensé pour qu’on puisse y ranger son téléphone et ses clés sans qu’ils se touchent ni soient détrempés par la sueur. On les met là, et comme pour le reste, on les oublie pour mieux se concentrer sur le geste, le mouvement, l’effort à fournir et son environnement.
« Le tissu Justice, pour la doublure de nos shorts, c’est le plus léger au monde, affirme-t-il. On est très maniaques de ce genre de détails. Pour le reste (soit l’esthétique), c’est ma culture qui parle. »
Changer l’image de la course
« On utilise des matériaux qu’on développe nous-mêmes, ou qui viennent quand même de France, ou d’Italie. Nos coûts de tissus sont donc très élevés, et on fabrique dans de superbes usines au Portugal. »
Brice qualifie les matériaux qu’il emploie de tissus soyeux qu’on oublie au moment de courir, afin que le vêtement ne soit jamais une distraction. Pour les shorts, par exemple, tout a été pensé pour qu’on puisse y ranger son téléphone et ses clés sans qu’ils se touchent ni soient détrempés par la sueur. On les met là, et comme pour le reste, on les oublie pour mieux se concentrer sur le geste, le mouvement, l’effort à fournir et son environnement.
« Le tissu Justice, pour la doublure de nos shorts, c’est le plus léger au monde, affirme-t-il. On est très maniaques de ce genre de détails. Pour le reste (soit l’esthétique), c’est ma culture qui parle. »
Changer l’image de la course
Exit le conformisme des vêtements de course qui se ressemblent tous. Satisfy propose des chandails et camis aux motifs tie-dye inspirés du mouvement hippie, une série de collaborations avec le groupe rock d’avant-garde Sonic Youth, des imprimés peau de serpent et des t-shirts ornés d’images du désert américain… « J’aime faire des glissements entre les cultures, nous expose Brice. On est les premiers à faire du tie-dye sur du nylon, par exemple. On veut vraiment altérer la perception du running. On amène des choses inattendues, comme c’est le cas dans la mode où s’intègrent des éléments qui viennent d’ailleurs. »
Oui, dit-il, on dirait qu’on a affaire à une marque de vêtements de skate plus que de course à pied.
Mais au final, par-delà l’image, conclut Brice, « si ça marche, c’est parce que le produit est très technique ». Mêmes audace et souci d’excellence sur le fond comme sur la forme.
Oui, dit-il, on dirait qu’on a affaire à une marque de vêtements de skate plus que de course à pied.
Mais au final, par-delà l’image, conclut Brice, « si ça marche, c’est parce que le produit est très technique ». Mêmes audace et souci d’excellence sur le fond comme sur la forme.
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Ce portrait d’un des fournisseurs de Faux Mouvement fait partie d’une série de reportages destinés à mieux vous faire connaître nos partenaires, leur vision et leurs produits. En les lisant, vous comprendrez rapidement pourquoi nous les avons choisis.